Chemin vers soi

Le chemin vers soi ou l’éveil de soi
L’éveil de soi a certainement autant de définitions qu’il existe de personnes sur terre. Alors ici, je vais simplement évoquer mon chemin vers l’éveil de moi. Selon ma perception, il s’agit de regarder de manière profonde et authentique ce qui nous anime, ce qui nous fait souffrir. Puis, décider d’en faire quelque chose pour soi, pour son évolution, pour concourir à la meilleure version de soi. Ce parcours est rythmé par les aléas de la vie, les opportunités, mais également par les évènements douloureux que chaque être humain est en mesure d’expérimenter.
Ce chemin vers l’éveil de soi est parfois très inconfortable. Néanmoins, il permet nécessaire pour sortir d’une zone de confort devenue limitante et finalement pas si confortable que cela sauf pour le mental peut-être.
Chemin vers l’éveil de moi
Comme beaucoup de personnes, j’ai choisi mon orientation professionnelle lors de mes années lycée. L’aide aux personnes en difficultés ou en mal de vivre et l’éducation des enfants retirés de leur famille m’ont rapidement attirées . Naturellement, je me suis tournée vers l’éducation spécialisée.
J’ai œuvré avec passion pendant 15 ans. Au bout d’une douzaine d’années, mon corps a commencé à exprimer des tensions, à m’alerter sur mon état interne. Je n’ai pas su écouter ces manifestations corporelles. Et bien au contraire, j’ai poursuivi mes missions professionnelles de manière toujours plus frénétique! La pensée positive a été d’un grand soutien dans ce combat mené contre moi! Avec elle, j’ai été au bout de mes forces, dépassé mes limites, je me suis complétement niée. Les désagréments physiques, émotionnels ont pris doucement racines et le piège de la pensée positive s’est refermé sur moi.
Les maux en l’absence de mots : le retour vers soi
Aussi variés qu’intenses, les maux éprouvés me menaient la vie dure. Plus j’enfouissais mes ressentis, plus mes émotions m’écrasaient. La pensée positive et ses arguments qui permettent de tenir la cadence m’ont permis de relativiser, de voir le coté positif de ma situation. Effectivement, à ce moment là j’étais dans un pseudo confort, fonctionnaire avec un poste très intéressant, des vacances régulièrement, des primes … Je ne m’imaginais pas quitter mon travail. Et ce, même s’il était de plus en plus difficile de m’y rendre chaque matin. De plus, il m’était inconcevable, d’avouer que je m’y sentais mal.. « Que vont penser mes collègues? Et dire de moi? Que va penser ma hiérarchie? » . J’ai préféré me dire NON pour dire OUI à mes obligations professionnelles et ainsi assurer les missions qui m’étaient confiées.
Tout cela n’a duré qu’un temps, mon corps s’est exprimé plus fortement pour qu’enfin je l’écoute. Les prises de consciences sont grandes. J’ai nié une grande partie de moi, de mes valeurs, de ce qui m’anime, de ma spiritualité. Je me suis perdue et éloignée de ce qui m’alimentait émotionnellement et psychologiquement dans mon quotidien. Quitter mon travail me semblait être la seule solution pour que je puisse redevenir ma priorité, pour que je puisse œuvrer pour mon bien-être. Cette décision me paraissait impossible et complétement irrationnelle mais je sentais qu’il s’agissait de la meilleure décision pour ma santé physique et mentale.
L’enseignement de l’arcane 13
La dimension énergétique de la vie, du corps, de ce qui nous entoure me passionne depuis l’enfance. Alors en parallèle de cet emploi d’éducatrice spécialisée et ce, pendant des années je me suis formée. Ces formations suivies à ce moment là pour mon intérêt personnel, se sont articulées autour du Tarot Rider Waite et de différentes techniques énergétiques.
La pratique du tarot est un outil de développement personnel permettant la mise en lumière de ce que l’on ne peut ou ne veut pas voir ou comprendre. Il peut être d’une grande aide dans certains moments de la vie et favoriser ainsi le chemin vers soi.
Coupée de ma spiritualité, je ne tirais quasiment plus les cartes. Je n’y pensais même pas. Lorsque j’ai voulu prendre une décision , mon cerveau ne parvenait plus à réfléchir, j’étais perdue. Le besoin vital de quitter mon travail était très fort mais également complément fou. J’avais l’impression de devoir faire un choix vital tout en ayant une épée de Damoclès au dessus de la tête. Comment prendre une décision quand la lucidité est perturbée? Alors, j’ai choisis dans ce brouillard, d’utiliser mon tarot comme un tiers pour avoir un nouvel angle d’observation. Voici les cartes sorties:
Le message du tarot
Je porte un poids bien trop lourd, je suis à terre, c’est aussi la carte du burn-out. Puis, avec la carte de la mort ici il y a quelque chose qui se termine et autre chose qui commence.
Mon besoin de quitter mon travail n’est peut-être pas si fou que ça? Et si j’étais vraiment au bout du rouleau? Ici, ce tirage a renforcé ce que je ressentais. J’ai aussi mieux compris ce sentiment d’avoir une épée de Damoclès au dessus de la tête. Ce tirage évoque aussi la nécessité de prendre du repos pour pouvoir se relever et partir dans une autre direction.
Le tarot n’a pas pris de décision pour moi par contre il a suscité des réflexions sur mon état, mes besoins et mes désirs. J’ai conservé mon libre-arbitre tout en prenant conscience de possibilités non ou peu envisagées. C’est ce que je nomme le conseil tarologique ou ici l’enseignement de l’arcane 13.
De l’intérêt personnel à la proposition de service
Dans un premier temps, je me suis formée à diverses techniques pour mieux me connaître, pour agir sur des prises de conscience, être en paix avec moi. Finalement ces apprentissages m’ont permis d’être plus authentique avec moi, de m’accepter pleinement comme je suis. Le burn-out n’a pas été un moment de plaisir mais un élément déclencheur qui a propulsé l’opportunité du changement.
Au fur et à mesure du temps, j’ai mis ce savoir aux services d’amis, de proches pour les soutenir dans certaines étapes de leur vie. Face aux résultats et aux retours qui m’ont été fait, c’est avec joie que je propose aujourd’hui des tirages de cartes et des soins énergétiques.